Le soleil s’est levé sur Oman, ma fenêtre s’ouvre sur le Détroit d’Ormuz.
Hier, de retour de la navigation, découverte de Khasab et des environs. Je m’arrête près d’une mosquée; des émigrés pakistanais et bengalis animent la rue. On vend des dattes, on boit des cafés. Je poursuis vers les faubourgs. De beaux enfants croisés. Une vallée du bout du monde, comme si Prads (Alpes de Haute provence) s’était transformé en désert d’Arabie. Magnifique ! Il reste un peu de jour, je file de nouveau vers la mer. En contre-bas de la route des pêcheurs remontent péniblement un grand filet. Ils tirent en basculant leurs dos vers l’arrière, la prise doit être bonne. Oui, une centaine de kilos de petits poissons frétillants (un poisson frétille toujours avant d’y passer), mais aussi une énorme raie tigrée et une tortue ! Les enfants caressent le dos luisant des bestiaux. Ils ont un peu peur, semble-t-il, mais pas trop. Bientôt on remplit un grand casier des petits poissons mais on relâche la tortue puis la raie. Toutes deux s’éloignent sous le regard émerveillé du touriste et ceux habitués des pêcheurs. Enfin, retour par la plage. Quelques familles, quelques femmes, quelques hommes méditant…
J’ai filmé ces scènes. De retour en France je prendrai le temps de les monter. Ici, je n’ai pas le matériel pour le faire. Il me reste encore quelques heures avant mon retour. Je compte bien en profiter.
Oh man, Oh manne ! Tu reviens chargé à ras bord de souvenirs et d’images, ces instantanés qui persistent…
Homme-âne, tu reviens des sentiers de traverse, en globe-trotteur têtu et partageur…
Le moment est venu de raconter la suite…
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