Dans cet album issu de mon court séjour en Grèce, trois Athènes se superposent.
Bâtis en un temps record, le Parthénon et les temples de l’Acropole, indifférents, dominent depuis des millénaires la ville basse.
En 2019, la crise y rôde encore malgré quelques signes de reprise. Sur le palimpseste des graffitis, c’est une certaine désespérance urbaine qui se manifeste, colorée d’une paradoxale vitalité.
Enfin là-haut depuis le Mont Hymette, la vue sur les confins permet de saisir l’étendue de la ville jusqu’au Pirée et son port, récente extension de la Chine. Avec les îles au loin – mais en six fois plus grand – ce paysage rappelle celui de Marseille : une ville entre mer et désert.
PS : Merci à François Bourgue, Sophie, Bruno et à toutes celles et ceux qui nous ont si bien accueillis à Athènes pendant ces quelques jours d’échange. Merci à Alice, Jean-Michel et Antoine. Merci aux élèves du Lycée Eugène Delacroix d’Athènes et à ceux du Cours bastide de Marseille.